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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 08:26

DIMANCHE 24.4.11 à 16h30

 

Les musiciens amateurs nés au sein de l'Association

"HARMONIE ORGUE ETEL", se sont donné rendez-vous à 16h30 en l'Eglise ND des Flots d'Etel.

Autour de l'harmonium DEBAIN, le quatuor vocal "QuatuoRia" interprétera plusieurs chorals de Bach, issus des Passions selon St Jean ou St Matthieu.

Puis, une transition romantique avec un choral de Mendelssohn, et Schubert avec le "Heilig" de la Messe Allemande.

Enfin, un final plus "profane" avec des pièces de Tallis, Lassus, Morley, Haendel (le célèbre "Laschia ch'io pianga", extrait de Rinaldo), et une touche de poésie "Soir d'Octobre" : texte de Emile Gardaz mis en musique d'André Ducret".

(Quatuor vocal composé de Sabinne Bonnimond, Sue et Tonny Bennet, et Jean-Yves Gouiffès).

 

Viendra le tour du duo Bombarde et Harmonium, Jean-François Talmont et Jean-Yves Gouiffès) auquel viendra se mêler le violon de Marie Clerval.

 

L'entrée est libre, participation demandée pour aider l'association HOE dans ses projets de développement  culturels et musicaux à Etel.

 

Jean-Yves Gouiffès

 Pdt HOE

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 09:09

 Xavier de LANGLAIS (1906-1975)

 

Carte des Pays bretons de Xavier de Langlais

Vannetais par sa naissance, ses racines profondes, son enfance, l'essentiel de son inspiration, Xavier de Langlais s'était fixé à Rennes dès 1941 tout en gardant des relations fréquentes avec son pays d'origine et il y restera jusqu'à sa mort, en 1975.

C'est à la vie de cette grande cité qu'il va désormais participer. Professeur à l'Ecole des Beaux-Arts pendant 25 ans il saura s'attirer l'admiration et l'affection de ses élèves par sa courtoise autorité autant que par sa compétence exceptionnelle.

Il n'avait pas pourtant abordé cet enseignement auquel le contraignaient des nécessités matérielles sans une certaine inquiétude, redoutant qu'il n'enlève à sa propre création une part de sa spontanéité, qu'il n'apporte à son art une sorte de systématisation, craintes qui devaient se révéler vaines.

C'est là également qu'il va poursuivre ses recherches sur les techniques de son art, secrets parfois connus des peintres d'autrefois et perdus par la suite, qu'il s'efforçait de retrouver.

Dans le vieil appartement qu'il occupa longtemps, Place des Lices, dans ce Rennes ancien qu'il aimait, il s'était aménagé un atelier inspirateur, un véritable atelier d'alchimiste où chaque coin et recoin avait son attribution particulière.

C'est là que pendant bien des années il va expérimenter sans relâche ses huiles et ses couleurs, les exposant tout à tour à l'ombre et au soleil, en étudiant les réactions, se laissant guider autant par l'odeur que par la vue, amassant ainsi peu à peu la matière de son grand ouvrage: " La Technique de la peinture à l'huile ", devenu aujourd'hui le livre de chevet de bien des artistes du monde entier et le manuel classique des écoles d'art, traduit même en japonais !

Il n'en continuait pas moins à peindre. Ses expositions se succédaient tous les deux ou trois ans et elles étaient pour lui une satisfaction, bien sûr, mais aussi une épreuve. II lui fallait subir les réflexions des gens souvent pas très heureuses. Il en souriait souvent, mais elles frappaient parfois sa sensibilité de plein fouet. ll n'avait pas été sans surprendre les graves Rennais par ses harmonies un peu osées, telle dame assez âgée qui lui reprochait d'avoir des teintes " couleur de pain d'épice" ou cette excellente religieuse qui se scandalisait de ce que la barbe du Christ était bleue !

D'un autre côté, lui-même ne pouvait prendre au sérieux certains aspects de l'art contemporain et il préférait ne pas se rendre à certains vernissages plutôt que d'avoir à donner son avis et d'être obligé de critiquer des collègues.

Ceux-ci parfois dit-on ne pouvaient s'empêcher de jalouser l'étonnante variété et la qualité de ses modèles.

On connaît la charmante anecdote qu'Henri Terrière, je crois, a rapportée: comme on lui demandait comment il arrivait à se les procurer, il répondit avec beaucoup de candeur et de simplicité que quand il apercevait dans la rue une jeune femme qui lui paraissait correspondre à l'idéal de beauté qu'il recherchait, il l'abordait tout bonnement et il lui demandait si elle voulait bien poser pour lui et cela avec tant de courtoisie et de gentillesse qu'il essuyait rarement un refus.

Xavier de Langlais a été avant toute chose le peintre de la beauté féminine, aux paysages les plus splendides il préférait le corps humain et ses incursions dans les monts d Arrée et à travers le Saint-Malo dévasté n'auront été que passagères. On ne saurait trop s'étonner alors que le vieux Rennes au milieu duquel il vivait et dont il affectionnait le charme n'ait pas été pour lui un sujet d'inspiration; sa vocation était ailleurs.

Sans doute est-ce ce culte de la femme qui, dans un plan tout différent va l'amener à réincarner en breton, avec "Tristan Izold " puis en breton et en français avec son grand roman du Roi Arthur, l'essentiel de cette littérature courtoise jailli du vieux tronc celtique et que les Celtes avaient laissée par la suite à d'autres le soin de cultiver.

Sa présence au centre d'une ville d'Université, riche en bibliothèques, facilitait grandement ses recherches mais c'est dans son manoir de Kohanno cependant, au milieu du calme et des paysages de son enfance et de sa jeunesse qu'il mettait la dernière main à la rédaction de ses ouvrages.

Peut-on s'étonner qu'un homme en proie à des activités si absorbantes et si diverses se soit très peu mêlé à la vie officielle et mondaine de la capitale bretonne?

Non pas qu'il fut en aucune façon un misanthrope. Tous ceux qui l'ont connu ont conservé le souvenir de son amabilité et de sa gaîté et quand il se trouvait en société il y faisait montrer de beaucoup d'aisance et d'esprit, mais l'œuvre à accomplir, les tâches qu'il s'était méthodiquement fixées pour le reste de son existence le contraignaient souvent à la solitude.

Au fil des ans il semble que Rennes lui était devenu presque aussi nécessaire que son Vannetais natal. Arrivé à la retraite il n'envisageait plus de s'y retirer complètement mais de partager son temps entre sa campagne et cette ville d'adoption dont la vie culturelle et l'animation lui étaient devenues nécessaires et où il restera pour qui saura le reconnaître, à travers les âges, un des éternels passants.

Yann Bouëssel du Bourg

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 16:13

   

  E 20100804 160ans2[1]

 

 

160 ans d'Etel. Bombarde et orgue pour fêter ça !

4 août 2010

La célébration des 160 ans d'Etel débutera samedi par un

Concert de bombarde et orgue à l'église, avec le nouveau duo

formé par Jean-François Talmont et Jean-Yves Gouiffès.

Mardi, jour du marché, leur répétition a attiré amateurs et curieux, ravis d'écouter des mélodies comme «Er Turhunell» (la tourterelle), des danses comme l'an-dro dit de la Saint-Patrick, des marches (ton balé Kadoudal) ou des airs sacrés (Jezus krouédur, E Nazaret é Galilé,etc.).

Le concert, gratuit, aura lieu à 17h30, à l'église. Suivra, à 18h30, un office religieux qui rappellera qu'Etel fut d'abord érigée en paroisse, détachée de celle d'Erdeven, avant d'être reconnue comme une commune.

A 19h30, sur la place, allocution des personnalités et, à partir de 19h45, apéro-concert et fest-noz avec le groupe Dalc'h Ataù.

«Toute la population et les estivants y sont conviés», insiste

Guy Hercend, de la municipalité.

 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 15:51

 

http://choeur4ventsriantec.pagesperso-orange.fr/

 

(cliquez sur ce lien pour aller écouter le Choeur des Quatre Vents)

 

 

Harmonium. Le concert inaugural a laissé sans voix

16 novembre 2010

 

Pour le concert inaugural de l'harmonium historique restauré, samedi soir, dans une église comble, « Harmonie orgue Etel » a donné un avant-goût de la vie musicale que l'association entend développer autour de cet instrument et, si possible à terme, autour d'un orgue.

En prélude, dans une suite de pièces de César Franck, Mickaël Gaborieau (titulaire Orgues St Sernin de Toulouse, et enseignant l’orgue à Ste Anne d’Auray) a fait sonner l'harmonium, révélant l'étendue de sa palette de sonorités, sa finesse expressive bien adaptée à l'acoustique du lieu.

 

D'autres rendez-vous prévus

Interrogé sur le contraste avec les grandes orgues sur lesquelles il joue également, Mickaël Gaborieau parlait d'une esthétique semblable et louait les qualités de l'instrument d'Etel.

Le concert s'est poursuivi avec une autre œuvre de César Franck, l'oratorio «Les sept paroles du Christ», par les solistes, instrumentistes et choristes des Quatre Vents, sous la direction d'Annie Guillas.

Une œuvre poignante mêlant élans romantiques et accents humanistes, où le compositeur dépeint les sentiments que peuvent inspirer ces sentences. Le chœur et les solistes ont emportant l'adhésion et l'admiration du public.

D'autres rendez-vous musicaux suivront avec, avant Noël, le duo bombarde et harmonium. Un quatuor vocal vient aussi de se constituer avec quatre chanteurs du secteur, issus des Quatre Vents: un concert est déjà en prévision.

 

© Copyright Le Télégramme 2009

  

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 13:25

Dans nos statuts de l'association, nous avons inscrit 3 objectifs:

- la restauration de l'harmonium Debain,

- une vie musicale à instaurer autour de cet instrument rénové,

- la réflexion sur l'achat ultérieur d'un orgue (sans qu'il soit précisé "numérique" ou "à tuyaux").

 

Aujourd'hui en mars 2011, nous avons réalisé la restauration, et la vie musicale est un fait acquis (huit concerts en 2010 soit environ 2000 auditeurs). L'harmonium est entré en service musical en octobre 2010.

 

Désormais, pour rester en fidélité avec nos engagements, a commencé la réflexion sur le choix d'un orgue. Inutile de préciser que tout est affaire de budget. Il est aisé d'acquérir "vite fait" un orgue numérique, choix banal sans envergure, qui ne mène pas à grand chose en terme de plus value musicale.

 

Sinon, une juste et saine ambition serait de penser à un orgue à tuyaux, le seul qui pourrait ravir et attirer de vrais organistes, et autres musiciens en solistes, et réjouir un authentique public de mélomanes à Etel.

Car le pari est bien entendu aussi d'animer un "petit" pays avec des concerts de musique classique ou traditionnelle de bon niveau. Etel est une destination de choix, pour y voir la mer, la fameuse "barre", son port, ses bateaux, ses terrasses sur ses quais....

Nous allons lever une campagne de dons et nous adresser à des mécènes, aux vacanciers et festivaliers, aux commerces et commerçants qui cherchent avec nous à attirer du monde, un public en notre belle Cité ételloise.

 

Merci de votre regard sur ce projet, n'hésitez pas à nous poser des questions via ce blog...

 

jeanyves.gouiffes569@dbmail.com

 

 

 

 

 

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 22:47

QUELQUES PRECISIONS ESSENTIELLES

lire sur Alexandre Debain http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=2960

 

Le mot "harmonium" doit son appellation à son inventeur Monsieur Alexandre DEBAIN.

Celui d'ETEL (56410- Morbihan), est un instrument rare à deux claviers, avec une registration riche de 7 jeux et demi.

Il comporte un médaillon précisant:"Bonnel représentant à Rennes- Pianoset Orgues- Médaille d'Or Exposition, 1878 Debain et Cie à Paris -inventeurs de l'harmonium".

 

A Debain est né en 1809 et mort en 1877. On pense qu'à la fin de sa vie la fabrique d'instruments de l'inventeur a été prolongée avec Monsieur Rodolph comme associé.

L'instrument d'Etel comporte 36 boutons ou tirettes, 2 pour accoupler les deux claviers, 2 pour ouvrir des jalousies, sortes de volets pour libérer un peu plus de son.

Il est doté d'une canne permettant d'actionner les soufflets par un intervenant extérieur, sur les côtés du meuble, afin de libérer - si souhaité - le musicien de la "corvée" de pédalage. De même un anémomètre mesure l'amplitude des soufflets. Les claviers se glissent latéralement pour baisser ou monter la tonalité (fonction transpositeur).

 

A l'époque de son achat à Etel (vers 1880), cette commune qui a commémoré ses 160 ans d'existence le 7 août 2010 (soit 1850), était un port thoniers florissant du temps de la pêche avec des dundees (bateaux à voile). Cette période révolue, Etel est un lieu de villégiature apprécié sur l'Atlantique, avec sa célèbre "barre", à l'entrée d'une magnifique Ria.

Etel est presque à équidistance entre Lorient et Vannes, et à 12 kms d'Auray.

 

Nous sommes fiers d'avoir pu faire restaurer cet instrument avec l'aide précieuse de la Mairie, et d'une centaine d'adhérents de Harmonie Orgue Etel, la nouvelle association qui a pris en charge l'évènementiel musical et culturel.

 

Jean-Yves Gouiffès

Président de HOE

 

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 17:43

harmonium 2A tous Adhérents de l'association et Auditeurs de l'harmonium Debain,

 

Voilà je me suis lancé et choisi un blog pour informer sur ce que nous entreprenons.

Courant 2008 venant d'arriver à Etel, modeste organiste, j'ai repéré sur la tribune de l'église ND de la Nativité (dite aussi ND des Flots), un superbe harmonium dans un état d'abandon total.  Cherchant sur Internet, je vis qu'il était répertorié, mais on lui avait préféré depuis au moins vingt ans un "électronium" JM Lenglet...

Alertant Paroisse et Mairie, il me fut dit que je pouvais lever un projet et m'en occuper !

Fin 2009, avec plusieurs amis en renfort, nous avons créé l'association Harmonie Orgue Etel.

Président: Jean-Yves Gouiffès / Secrétaire : Bénédicte Bretagne/ Trésorière: Chantal Menet. (Bureau de départ)

 

Début 2010, le restaurateur Pascal Auffret choisi, la restauration commence à St Nazaire.

Octobre 2010, l'harmonium Debain 2 claviers reprend sa place.

Novembre 2010, le concert inaugural se tient avec l'organiste Mikaël Gaborieau, et le Choeur des 4 Vents de Riantec

 

HOE compte désormais cent adhérents. Tout au long de 2010 des concerts se sont tenus, huit au total, qui ont rassemblé environ 2000 auditeurs.

Un duo bombarde et orgue (ou harmonium!) est né; puis une violoniste, un quator vocal - tous au sein de l'association- se font plaisir, et agrémentent musicalement l'Eglise d'Etel.

Notre espoir est de poursuivre cette vie musicale intense,  continuer à recueillir des subsides pour acquérir un orgue,  et doter le lieu d'un nouvel instrument permettant et favorisant des concerts variés en tous genres. (classique, traditionnel). Nous sommes en Bretagne, le répertoire est large...

 

Nous sommes au début de la 2ème année. Voici le programme pour 2011:

- concert de Pâques le dimanche 24 avril à 15h (bombarde/orgue/ violon/ quatuor vocal)

- concert Fête de la Musique (le mardi 21 juin (?))

- concert harpe celtique / Myrdhin / jeudi 21 juillet

- concert Camille Devillers / Chant et voix + accompagnement instrumental / le mardi 9 août en soirée

- concert Orchestre Paul Kuentz / Mozart le dimanche 14 août en soirée

- Fête du Patrimoine mi-septembre (commentaires sur l'Eglise (dont la fresque X de Langlais +musique)

- Concert Douar Alré en novembre

- concert de Noël (date à préciser)

 

Je reviendrai régulièrement vous proposer des articles et des annonces, et des photos sur ce blog.

Merci de vos encouragements et de vos cotisations ou dons.

 

JY Gouiffès  (Pdt d'HOE)

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Présentation

  • : Harmonie Orgue Etel
  • : Association fondée fin 2009 pour restaurer un instrument ancien de 1880 env, un "harmonium" du nom de son inventeur Alexandre Debain. HOE vise désormais à une vie musicale de qualité autour de cet instrument,; à ce jour duo bombarde et orgue/harmonium, violon, quatuor vocal sont nés de cette initiative. Le blog annoncera régulièrement les concerts et prochains objectifs.
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