Ce dimanche 18 septembre 2016, c'était la Fête du Patrimoine, et Harmonie Orgue Etel aime bien souligner cette manifestation nationale, par un événement particulier en l'Eglise ND des Flots d'Etel.
Quoi de mieux que d'inviter une virtuose du piano, musicienne professionnelle confirmée, originaire d'Etel: Gaëlle Le Norcy-Kouroupakis; sa mère fut une peintre active au talent reconnu au sein d'Art Etel...Elle est encore dans les mémoires de la commune... (?) !
Que nenni, le public étellois est passé à côté, à part les fidèles d'entre les fidèles de l'association organisatrice, et des mélomanes extérieurs attirés par l'affiche. Un piano somptueux loué pour l'occasion emplit les voûtes de sa présence sonore majestueuse, sous les doigts agiles de Gaëlle.
Bon! Les "connaisseurs" ou "connaissants" mélomanes présents surent applaudir à juste mesure le talent du duo piano-violon (à l'archet Mathilde Jankovsky)....et le déroulé d'un programme musical sans faille et très mélodieux.
JY Gouiffès
Voici la relation du Télégramme sous la plume de Jean-Yves Collin :
" A défaut d'orgue, pour l'heure, c'est un vrai et grand piano qui a résonné, avec un violon non moins somptueux, sous la voûte à l'acoustique remarquable de ND des Flots. Comparée à des instruments électroniques, fussent-ils bons, souvent entendus dans ces mêmes lieux, la plus-value sonore est sans appel. La démonstration confirme, en transposant la problématique, la pertinence du projet. toujours en manque de soutien, d'un vrai orgue à tuyaux pour cette église qui est aussi un lieu de culture et d'exaltation des arts, pourtant mis en avant, récemment encore, comme une priorité pour Etel.
Ce piano, dimanche, était joué par une virtuose originaire d'Etel, Gaëlle Le Norcy, professeur et concertiste, heureuse de revenir en musique et en famille, au pays de son enfance, avec à ses côtés, ses filles Pénélope, pianiste, et Athéna, violoniste, qui ont bluffé le public! Et en duo avec Gaëlle, la violoniste Mathilde Jankovsky, professeur au Conservatoire du pays de Redon. Son style très clair, s'harmonisait superbement avec le piano de Gaëlle, au service de grands classiques comme la Méditation de Thaïs, ou de pièces moins connues, de Fritz Kreisler. En bis, elles ont offert une dans hongroise de Brahms."